A la découverte de Villemur. 1885-1927

Commentaires fermés sur A la découverte de Villemur. 1885-1927 Villemur. La ville, les places, les rues, les quartiers et autres sites

souvenir de villemur

Villemur 1885-1927

Racontes-moi Villemur. Comment en quelques lignes tracer les grands traits de la ville, sa géographie, ses rues, ses habitants. Descriptions physiques,  impressions personnelles, ressentis intimes, comment percevons-nous notre ville, quelles images pour l’évoquer ? Cela pourrait-être un sujet de rédaction et c’est l’exercice auquel ce sont livrés plusieurs auteurs,tels le maître d’école en 1885, un journaliste en reportage – visiteur d’un jour – en 1900 et 1901, ou pour finir, cet inconnu amoureux de sa ville en 1927.
Nous vous rapportons ici ces témoignages d’un temps ancien recueillis dans nos archives.

la commune de villemur

La commune de Villemur en 1885.(A.D.Haute-Garonne)

Le premier récit date de 1884, déniché dans les monographies communales des Archives Départementales de la Haute-Garonne. Ces monographies ont été réalisées à la fin du XIXe siècle par les instituteurs sur la demande du Ministère de l’Instruction Publique pour la préparation des expositions de l’enseignement primaire public aux expositions universelles de 1889 ou de 1900. Pour Villemur c’est l’instituteur Jean-Pierre Miquel qui a pris la plume pour décrire sa ville d’adoption :

« La ville est bâtie au pied des coteaux, sur la rive droite du Tarn ; sur cette rivière se trouve un beau pont suspendu ; il fut construit en 1833. Les rues sont généralement très étroites et mal pavées ; les maisons construites en briques sont petites et entassées. On voit encore les ruines de quatre grandes portes dont les gonds sont parfaitement conservés. Au milieu de la ville se trouve une belle place publique ayant une superficie de 25 ares. A l’avenue de Toulouse, sur le bord de la rivière, on voit une longue et belle promenade très agréable en été.
L’aspect de la ville est un peu triste; néanmoins l’œil est réjoui par le cours du Tarn, aux bords escarpés, aux délicieux ombrages et aux pittoresques coteaux qui l’avoisinent. Une magnifique plaine s’étend des coteaux de Villemur à ceux de Villaudric. Les nombreux monticules que longe le Tarn forment de demi-circonférences séparées par une foule de petits ruisseaux qui descendent des coteaux. »

Plus loin, Miquel aborde le chapitre des mœurs, coutumes, idiomes, culte et alimentation.

« Les villemuriens ont en général des mœurs douces et sont d’un caractère gai et accommodant. Charitables et hospitaliers, ils compatissent aux misères de leurs semblables. Ils se font surtout remarquer par l’amour du travail, ils sont rarement inoccupés, mais savent au contraire par des moyens aussi honnêtes qu’ingénieux accroître leur bien-être. Le costume des hommes et femmes est assez semblable à ceux des toulousains, en général ils ont un costume simple et élégant mais sans trop d luxe et de faste. Les villemuriens pour la plupart, parlent le français et un patois se rapprochant beaucoup de celui de Toulouse. Les habitants de Villemur professent tous la religion catholique, quoique autrefois il y eût un assez grand nombre de réformés.
Il y a 35 ou 40 ans, les villemuriens vivaient très sobrement : un peu de pain noir, une bouillie faite avec de la farine de maïs et quelques légumes, le tout arrosé d’un peu de vin quand on en avait. Telle était à peu près la nourriture des gens de condition ordinaire. Aujourd’hui, au contraire, presque toutes les familles mangent un beau pain blanc, des légumes bien préparés ,un peu de salé les jours ordinaires, et le dimanche un peu de viande de boucherie. Chaque famille ayant une vigne, il en est très peu qui n’aient, au repas principal une bouteille de vin, au moins pendant les grands travaux. »

Sur l’éducation on apprend que « quatre écoles primaires y sont établies, deux communales et deux libres, près de 300 élèves garçons ou filles fréquentent ces diverses écoles…Les parents se font un devoir d’envoyer leurs enfants à l’école, aussi, voit-on le chiffre des personnes illettrées diminuer de jour en jour. Au point de vue de l’instruction, Villemur n’a rien à envier aux petites villes les mieux favorisées…Dans l’année 1884 , six conjoints seulement, un homme et cinq femmes n’ont pu signer leur acte de mariage, pas un seul conscrit illettré la même année. »

L’instituteur communal de Villemur.  J. Miquel

Sources :
SAULAIS, Brigitte. « De mémoire d’instituteur…, les monographies communales de la Haute-Garonne rédigées en 1885 (origine et répertoire) », Toulouse, Conseil Général de la Haute-Garonne / Archives départementales, 1993, 52 p.

plan de villemur.1885

Plan de Villemur. 1885 (A.D Haute-Garonne)

À l’occasion de l’excursion corporative de l’Alimentation Parisienne dans notre région, MM Brusson père et fils, avaient convié à Villemur, en plus des congressistes – des épiciers venus de la France entière – nombre de journalistes de la presse toulousaine pour couvrir l’événement. Parmi eux, Gaston Sahutié, le rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Le Midi Artiste ».
Parti de Toulouse, après une halte à Saint-Sulpice, le train emmenant congressistes et consorts arrive dans nos murs.

« Villemur ! La gare envahie…La foule grouille… A la tête de « L’Alimentation Parisienne » Monsieur Antonin Brusson, galamment, nous reçoit…
Les acclamations redoublent. De toute parts s’élèvent les cris de : « Vive Brusson ! Vive la Presse ! Vive Le Midi Artiste !
Ceux qui en des congrès précédents, épiciers nordistes et méridionaux, se sont déjà connus, se sautent au cou et s’embrassent ! Les autres agitent leurs chapeaux et serrent les mains de frères inconnus…Aussitôt l’exode vers l’usine commence… En toilettes élégantes et claires les villemuriennes regardent d’un air un peu ahuri cette conquête d’une tranquille cité par des enthousiastes venus des quatre coins de la France. »

carrefour saint pierre

Le carrefour Saint-Pierre, à gauche le café Sabin, au fond, la gare.

Dans ce reportage, suit la description détaillée de la visite de l’usine qui prend fin vers 16 heures. Le narrateur et ses amis font une pause :

« Nous nous précipitons au galop au café Sabin où…nous dégustons un apéritif bien gagné… » (le café Pendaries n’existait pas encore).

Retour ensuite vers l’usine. « Quatre heures et demie…Il ne faut pas manquer le banquet, dont la charmante Mme Antonin Brusson va faire les honneurs, avec sa grâce accoutumée, et pour ce, nous arrivons les premiers… Dans la vaste salle de pliage le couvert est mis pour plus de deux cent participants ; des trophées de drapeaux tricolores décorent les murailles.»

la salle des fêtes

La salle des fêtes de l’usine et le menu proposé aux congressistes

La visite de l’usine menée tambour battant et les copieuses agapes qui suivirent, (voir le menu !) emmènent sans doute Gaston Sahutié à faire une petite promenade digestive. Ses pas l’emmènent sur le pont  enjambant le Tarn.
Le contraste est vraiment frappant. Le point de vue qui s’offre à lui l’incite à donner ses impressions sur la ville.
« Quand après avoir atteint le pont suspendu qui, franchissant le Tarn, relie l’allée de la Gare à Villemur, on se tourne vers l’aval de la rivière, on découvre la petite et ancienne ville de Villemur ; à sa gauche, de vastes bâtiments agglomérés sur un large espace et qui semblent comme un faubourg de la ville.

D’une part la petite ville vieillotte, ratatinée, un peu morne, un peu triste un peu endormie ; d’autre part le faubourg ou plutôt ville, mais ville moderne, ville industrielle où l’on sent battre la fièvre intense de la vie.

Toutes deux sont également pittoresques : l’une baignant paisiblement dans la rivière le pied de ses murs de brique que le temps a patiné d’une belle tonalité chaude ; l’autre jeune, bien portante et forte, tout animée de ses constructions neuves et gaies, de style belge, remuante, agissante, poussant l’audace de son activité jusqu’à s’attaquer à la rivière et l’embrasser de ses digues puissantes pour la contraindre à réserver à ses seules usines la masse de ses eaux  et l’effort de son courant. »

vue sur les deux rives

Le pont aux environs de 1900, et vue sur les deux rives.

On retrouve la suite de cet article consacré aux Etablissements Brusson Jeune, dans un numéro de « La revue générale illustrée » paru au début de l’année 1900 !
Redonnons la parole ou plutôt la plume à Gaston Sahutié :

salle d'expédition

« Les wagons chargés sortent de l’usine » (Brusson salle d’expédition)

« Le soir le spectacle devient magnifique.
La petite ville s’est endormie, mais le faubourg lui, veille et travaille. Les Usines Brusson flamboient.
Les innombrables baies ouvertes sur l’espace s’illuminent et rendent à la nuit, en flots électriques, la lumière reçue du jour. Le Tarn, noir, se perle d’un scintillement trembloté. Les wagons chargés sortent de l’usine par les voies de raccordement qui la relient directement à la voie ferrée et vont s’accrocher aux derniers trains du soir. On entend les appels brefs des chefs d’équipe, le sifflet strident des machines. Des murs éclairés s’élève une rumeur, un bourdonnement, un ronflement prolongé : c’est l’usine qui vit, agit, respire et sans cesse monte vers le ciel le souffle puissant de ce vaste organisme en travail de fécondité… »

Il ne manque à cette évocation que l’odeur si particulière qui s’échappait de l’usine, odeur mêlée de farine et de pain grillé quand bien plus tard Brusson fabriquait des biscottes. C’était l’odeur de notre enfance…

Sources :
« La Revue Générale Illustrée « , revue internationale hebdomadaire des lettres, des sciences et des arts, du commerce et de l’industrie. Janvier 1900.  Rosalis, bibliothèque numérique de Toulouse.
 « Le Midi Artiste » semaine du samedi 14 au samedi 21 septembre 1901. Rosalis, bibliothèque numérique de Toulouse.

Dernier extrait de cette trilogie de « reportages » sur Villemur. Connaissez-vous l’auteur de cet article, Jehan de la Méfane ? Qui se cache sous ce pseudonyme d’un autre siècle ? Mystère…
À la lecture de son article, on se rend compte qu’il connait bien la ville, qu’il y demeure ou qu’il y a vécu, et qu’il l’aime, cela ne fait aucun doute. Trois ans avant les terribles inondations de 1930, ce sont les images du Villemur ancien qui défilent sous nos yeux : le « pont neuf » que la furie du Tarn va emporter, la « grand-rue » (le vocable est resté) tortueuse qui sera réalignée, les meules du vieux moulin qui tournent encore…Trois ans plus tard, la plupart des quartiers vont être bouleversés par la crue catastrophique.
Le villemurien d’aujourd’hui a certes changé, mais il garde encore son caractère frondeur et jovial, et à l’entrée de la ville, le long du parapet, ou adossés au moulin selon les jours, vous croiserez encore quelques hommes qui « tuent le temps » en refaisant le monde.
C’est non sans émotion que nous visitons, grâce au mystérieux Jehan de la Méfane, le Villemur qu’ont connu nos grand-parents.

nouveau pont

 » Le Nouveau Pont »

Villemur ! Dès la sortie de la gare, le voyageur entre dans une avenue, bordée de majestueux et puissants platanes, qui l’amène bientôt dans un carrefour de cinq routes.
Tout près de là, plus spacieux et plus avenant encore avec ses grands pylônes géminés s’ouvre le pont neuf.
Et ce n’est pas un vieux pont neuf comme celui de Toulouse : à peine compte t’il deux ou trois ans d’âge ; suspendu comme l’ancien il est rigide et métallique tandis que le vieux était flexible et de bois ; sur le jeune pont on peut sans crainte s’engager, même aux jours de grand vent, il ne balance pas.

Au-dessous, le Tarn large et calme, roule mollement ses eaux très pures, très limpides. A droite le coteau se dresse, où rampent et grimpent des vignes prometteuses de bon vin ; et tout là-haut s’incruste dans le bleu du ciel la chère tour Béziat en briques rouges, carrée, couronnée de fictifs créneaux.

la promenade

La promenade (Allées Charles de Gaulle)

Aux pieds de la colline, la « promenade » toute plantée de marronniers mariant leur teinte verte à l’ocre des maisons sises à l’ombre de l’épaisse frondaison. A gauche, le village plaqué contre le coteau qui timidement, derrière et au-dessus des toits, laisse deviner son faîte, baigne ses fondements dans les eaux tranquilles du Tarn ; surgissant de ce fouillis de toitures, la flèche du clocher s’élance vers le ciel.
À l’entrée de la ville, le vieux moulin avec sa bâtisse centrale cylindrique à laquelle s’agrippent deux bâtiments secondaires, est chef de file ; après lui s’alignent toutes étroitement collées les unes aux autres, les maisons du bourg étagées de maisons à balustre. Leur blancheur jaunâtre, le coteau vert, le ciel bleu dans l’eau claire se reflètent ; et ce miroitement des lignes et des couleurs agrandit le tableau d’un mirage. Il y a la ville réelle, et puis au-dessous, renversée, la ville fantôme qui s’ébauche, tremblante sur l’eau ridée.
En face du moulin, sur l’autre rive, semble née des eaux la maison de « l’électricité », rouge elle aussi. Ses grandes baies vitrées, le bruit sourd de ses dynamos rapides ont tout l’air de narguer le bon vieux moulin aux meules lentes et silencieuses, ses murs épais, ses timides fenêtres. Entre eux, qui à la fois les sépare et les unit, la « chaussée » bruyante chante son refrain monotone.

vieux moulin

A gauche, le moulin et l’entrée de la « grand-rue ». A droite « la maison de l’éléctricité » faisant face au moulin.

place du souvenir

Le monument aux morts et la statue de la Vierge (Place du Souvenir)

Franchissons le pont, allons plus avant dans Villemur. Une place s’offre à nous gracieuse ombragée, embellie de statues. Au premier plan, sur un socle de granit, un « poilu » de bronze se cambre, foulant du pied et de la crosse de son fusil le vautour allemand : c’est le monument aux soldats que la guerre a fauchés, d’autant plus cher qu’il n’est pas seulement notre hommage à des héros chéris, mais encore l’œuvre d’un artiste villemurien. Au second plan, une Immaculée-Conception ouvre ses bras, chargés de bénédiction ; elle semble vouloir caresser de ses mains tendues les enfants qui le soir, après la classe, ont l’habitude de jouer à ses pieds.
Avant de parcourir les rues du village on est étonné de voir, assis sur les murs de la « gréso »,(1) des vieillards discutant d’un air effaré. Ne vous troublez point : nul événement triste n’est venu troubler leur ire ; ils cèdent aux instincts sociables de l’homme ; ils se réunissent et « tuent le temps » à s’entretenir de mille sujets divers, de mille cancans, et surtout, comme vous le pensez, de politique locale, voire même nationale. Et cela, malicieusement, de plus jeunes l’ont malicieusement nommé le « Sénat ».

Peu à peu nous pénétrons dans la grand’rue Notre-Dame. Grand’rue quel euphémisme ! Pas plus large que la rue Saint-Rome aux plus étroits passages : ce n’est pas trop.
Et bien, dans cette miniature de rue, les voitures, les autos, les camions se croisent à tout instant ; l’infortuné piéton en vain cherche avec désespoir un trottoir où se garer ; un seul moyen lui reste : s’aplatir contre un mur.
Il n’est pas que ce tourment de la circulation ; il en est un autre plus rude à subir : celui de cent yeux qui vous inspectent, et de cent langues acérées qui vous étudient. Cette curiosité railleuse n’a pas élu domicile que dans la rue Notre-Dame : tous les quartiers en sont plus ou moins dotés ; ici la moquerie est plus fine ; là plus malicieuse ; partout pétillante, éclaboussante. Je ne sais à quoi cela tient, le villemurien est moqueur, léger, fier, mais d’un cœur d’or…
Toutes les rues sont comme la première, étroites, avec de hautes maisons, blanches ou grises, à trois étages. Villemur n’a pas pu s’étendre, emprisonné qu’il est entre la colline et le Tarn : il s’est bâti en hauteur.
Son église, qui date de quelque soixante ans, une seule nef, large et longue, à la voûte cintrée. Dans le chœur, de splendides peintures de Bénezet, un peu sombres et qui auraient besoin d’être restaurées.

En revenant vers le pont, le flâneur est obligé de passer à nouveau devant des groupes de femmes coquettes et rieuses. Ne vous étonnez pas de voir tout ce monde  assis « devant la porte » comme on dit dans le pays. Les maisons sont étroitement entassées et nulle place ne reste pour les jardins, aussi prend t’on le frais en commun. Ajoutez à cela l’étroitesse des rues et, comme je l’ai déjà dit, jugez de la prudence et de l’adresse requise chez le conducteur de n’importe quel véhicule qui s’aventure dans ce dédale de rues toujours encombrées.

quai

A gauche le quai Saint-Jean, à droite : le boulevard de Bifranc alias « boulevard coûte-cher » ravagé par la crue de 1930

D’aucuns parmi mes compatriotes ne seraient pas contents si j’oubliais de décrire ici leur humoristique quartier : le Pech.
Ce Pech, c’est le Montmartre villemurien ; c’est Villemur qui monte à l’assaut du coteau, aussi quels raidillons !

le pech

Le quartier du Pech

Une 40 CV s’y époumonerait et s’avouerait vaincue…Montez-y vers quatre heures de l’après-midi, l’été, vous verrez assises sur leur chaise basse, caquetant et tricotant avec ardeur, les matrones imposantes du quartier ; des goûts semblables, des habitudes communes, un travail identique, des liens de parenté unissent étroitement les diverses maisons. Et ces matrones ne sont point coquettes : une chemise de toile, un peignoir ample suffit à leur toilette. Toilette sommaire. Et comme un jour je faisais part de ma surprise à une personne du quartier, elle me répondit en riant : « Se cal pas troupla à Bilomu, sen toutis parents ! » (1)
Combien le mot est heureux « A Bilomu sen toutis parents ! » Villemuriens nous ne formons tous qu’une même famille ; un même sang chaud et généreux coule dans nos veines, jetons au Tarn les rancunes, les rivalités, les jalousies. L’union c’est la force dit-on, c’est aussi le bonheur. Avec l’aide de Dieu aimons-nous et nous serons, d’une patrie sans haine, les heureux fils. « A Biloumu, sen toutis parents ! ».

                                       Jehan de la MEFANE

(1) En occitan « terrain sablonneux », par extension  » dépôts minéraux ». L’auteur évoque ici les murs de pierre bordant le talus au-dessus du Tarn.

(2)  « Il ne faut pas se troubler (s’émouvoir), à Villemur nous sommes tous parents »

JCF/AVH/2017

Sources :
Article intitulé :  Notre Midi. Villemur in « L’Express du Midi ». Quotidien, édition de Toulouse du 25 avril 1927. Rosalis, bibliothèque numérique de Toulouse.

vue générale

 » …surgissant de ce fouillis de toitures, la flèche du clocher s’élance vers le ciel. »

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