22 août 1914 : les villemuriens à Bertrix

Comments (0) Villemur dans la guerre 1914-1918

 

Les villemuriens à Bertrix

22 août 1914. Ce jour-là, l’armée française est engagée sur les frontières du nord-est, en Lorraine et en Belgique dans ce que l’on appellera la Bataille des Frontières. Cinq armées combattent en même temps contre l’envahisseur allemand, ce qui explique ce terrible constat : 27.000 de nos soldats vont tomber au champ d’honneur, c’est le pire bilan, le jour le plus meurtrier de l’Histoire de France.

palais niel

Le Palais Niel QG du 17e corps d’armée

Tandis que les régiments du 16e Corps d’Armée ( Montpellier, Béziers, Narbonne, Perpignan, Albi , Carcassonne, Rodez et Mende) partent combattre en Lorraine et Alsace, le 17è corps d’armée, avec les régiments de Montauban, Toulouse, Cahors, Foix, Auch, Agen, Marmande et Saint-Gaudens se dirige vers la frontière belge. Pour tous ces hommes le bout de la route sera Bertrix, petite bourgade de Belgique, à l’est de Sedan.
Parti des casernes de notre région à partir du 5 août, débarqués des trains dans la Marne 2 jours plus tard, la troupe va marcher pendant 15 jours avant d’arriver au contact de l’ennemi qui a eu tout le temps de se retrancher, et d’attirer les français dans un terrible guet-apens. Supérieurs en nombre, dotés d’une artillerie lourde très efficace, le massacre est inévitable, près de 3.900 hommes de notre région vont y laisser la vie.
Les villemuriens qui font partie de ces régiments ne vont pas hélas ! s’en tirer, indemnes.

Les premiers jours de guerre

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Le général Poline

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Composition du 17e corps d’armée

Les allemands ont traversé la Belgique au pas de charge, prenant Liège, Namur et Bruxelles. Joffre tente de prendre de flanc les armées adverses en lançant l’offensive dans les Ardennes belges, où l’ennemi, fort en son centre, mieux armé, attend les français. Faisant partie de la 4è armée du général de Langle de Cary, le 17è corps d’armée va subir de plein fouet cette bataille des frontières.
Ce Corps d’Armées est commandé depuis 1913 par Arthur Poline, un général de 62 ans, a son quartier général au Palais Niel à Toulouse, situé Rue Montoulieu Saint-Jacques, en bordure des allées François Verdier et du square Boulingrin (le Grand-Rond).

 

L’acheminement des troupes

 

acheminement troupes

Acheminement  vers le front de l’est

depart du régiment

Départ du 83e RI de la caserne Pérignon

Dès le 5 août, les premiers éléments des régiments régionaux quittent leurs casernes, le transport des troupes, s’effectue de façon méthodique selon le schéma dressé dans le plan XVII. C’est l’itinéraire « E » qui est emprunté et qui va mener, via le centre du pays, les troupes du Sud-Ouest vers l’est de la France. Sacrée organisation, car le transport à effectif complet d’un corps d’armée soit environ 40 000 hommes – dont 30.000 combattants – nécessite à lui seul la bagatelle de 120 trains.

Les régiments ainsi transportés arrivent à destination dans la Marne après deux jours de voyage. Trois gares vont les accueillir. L’essentiel des troupes débarque à la gare de Valmy, où le vénérable moulin domine la plaine crayeuse, tout un symbole pour les armées de la République. Suippes reçoit l’Etat-Major et 2 bataillons du 20e RI, 2 bataillons du 59e RI et 1 bataillon du 11e RI. Enfin la gare de Cuperly est le terminus du 3e bataillon du 11e RI, et 2 groupes du 18e régiment d’artillerie d’Agen. Le débarquement se fait sous la pluie, les premières nuits sont froides, chaque régiment cantonne dans les environs.

La marche vers la frontière

soldat de quatorze

Le fantassin de 1914

parcours vers la frontière belge

Le parcours vers la frontière belge

Le 17è corps d’armée se met en route le 10 août, à partir des cantonnements proches des trois gares direction nord-est vers la frontière belge. la 33è division d’infanterie étant à l’ouest, la 34è à l’est. Tous ces régiments vont parcourir, au nord de la ligne Suippes-Valmy, cette région de la Marne qui sera bientôt le théâtre de combats ininterrompus jusqu’à la fin de la guerre. Souain, Les Hurlus, Perthes, Minaucourt, Massiges, verront passer en bon ordre le 17e Corps d’Armée au complet.

Imaginons un instant ce que cela représente. Une division, est composée de quatre régiments d’environ 3.300 hommes chacun, deux divisions représentent plus de 26.000 fantassins qui cheminent sur les petites routes de la Marne. Ajoutez-y deux régiments d’artillerie divisionnaire (18è 23è R.A.C) un régiment d’artillerie de corps (57e RAC), un escadron du 9è chasseurs, le 17è bataillon du Génie, sans compter l’intendance, ce sont plus de 40.000 hommes en marche.

 

 

regiment en marche

Régiment en ordre de marche

Les voila sur les routes, dix jours après le départ de leurs foyers, avec leurs habits neufs, la lourde capote bleue aux pans relevés, le célèbre pantalon garance, superbe pour les parades mais cible parfaite pour l’ennemi, les brodequins type 1893 aux pieds, le képi rouge sur la tête. Ajoutez aussi le « barda », le paquetage de 30 kilos sur le dos, le fusil Lebel, le bidon d’eau, la cartouchière… Une tenue d’un autre âge qui n’avait guère changé depuis la guerre de 1870…
Par étapes journalières de 10 à 20 kilomètres, l’armée progresse, la pluie a cessé, il fait maintenant une chaleur accablante, on se met en marche en pleine nuit pour avoir un peu de fraicheur. On laisse derrière soi la grande plaine champenoise, le paysage devient plus inégal voire accidenté, l’avancée est pénible. Vendredi 21 août, la Meuse est franchie, puis après Messincourt voila la frontière, que l’on traverse avec un pincement au cœur, on quitte la terre de France, quand la reverra t’on?

 

Samedi 22 août 1914, la bataille

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Champ de bataille de Bertrix. Source: Jean-Louis Grognet 22 août 1914, la bataille de Bertrix

Samedi 22 août, au petit jour, le 17e corps d’armée se met en route, la 33e division à droite objectif Ochamps, la 34e division à gauche direction Jehonville.
Le paysage est très vallonné et boisé, c’est l’Ardenne belge, des gorges profondes, des ruisseaux rapides, d’immenses sapinières, les maisons se font rares. La 33è D.I arrive à Bertrix vers 10 heures 30, accueillie avec enthousiasme par la population locale, du pain, du tabac, du vin, du café sont distribués aux soldats qui ne se font pas prier. Quelques autochtones informent les officiers : « les Allemands sont tout près, ils occupent les forêts voisines ».
Certains gradés font fi de ces mises en garde qu’ils trouvent exagérées. (1)

artillerie en marche

Artillerie en marche

Au sortir de Bertrix, alors que la 65e brigade se dirige vers Assenois, la 66è brigade composée des régiments tarn-et-garonnais, se dirige vers le nord direction Ochamps. Le 20è R.I ouvre la marche, pénètre dans la vaste forêt de Luchy, large de 4 ou 5 kilomètres, partagée par la route Bertrix-Ochamps. Suivent deux bataillons du 11è R.I, l’artillerie du 18è RAC, et enfin le 3è bataillon du 11è. Ces malheureux garçons n’ont pas encore tiré un coup de fusil, ni vu un uniforme ennemi ! Lorsqu’il atteint la lisière nord de la forêt, le 20è est accueilli par une violente fusillade. Les mitrailleuses entrent en action, causant de lourdes pertes aggravées par l’artillerie qui pilonne la forêt. Difficile de faire demi-tour pour l’artillerie. Le piège s’est refermé, l’infanterie du 11è montée en renfort est décimée, le 18è d’artillerie est détruit à l’intérieur du bois.

antonin jolibert

Antonin Jolibert prisonnier à Altengrabow

Ce premier jour de guerre est fatal à Jean Terrancle, 24 ans, cultivateur, caporal au 11è R.I qui fait partie des piégés de la forêt de Luchy. Marié depuis 2 ans Jean était père d’une petite fille, ses parents habitaient rue Curie près de l’église. Dans les rangs du 11e RI, René Founier, parisien travaillant à Villemur est fait prisonnier. Antonin Jolibert, charron à Magnanac, soldat du 18è régiment d’artillerie, qui a vécu l’enfer dans la forêt de Luchy, est lui aussi capturé par l’ennemi.
Non loin de là, près d’Assenois, les 7è et 9è R.I essuient eux aussi les violents assauts de l’ennemi et doivent faire retraite. Quatre soldats du 7è d’infanterie tombent à leur tour : Jean Jacques, âgé de 22 ans, ouvrier agricole à Saint-Maurice chez les de Naurois, natif de Martres-Tolosane, venu avec ses frères travailler à Villemur, Claude Granier, même âge, employé chez Brusson Jeune, habitant rue Saint-Michel. Mais aussi deux autres soldats natif des environs Marius Marty 25 ans né à Longuenauze près du Terme (Habitant à Couffouleux dans le Tarn) et Jean Bouisset, 25 ans, né à Raygades.
C’est l’hécatombe !!!.

La 34è division d’infanterie est engagée plus à l’ouest, dans le secteur de Jehonville-Sart. Le 59è d’infanterie se porte vers Anloy, la chaleur est insupportable, les hommes fatigués par la marche d’approche, sont tendus et les troupes sont un peu éparpillées. La tête du bataillon traverse Sart, et s’engage dans les bois entre Sart et Anloy.
L’épisode de la forêt de Luchy se renouvelle : à peine la lisière nord du bois est atteinte, que les premières compagnies essuient des coups de feu et se font battre par l’artillerie et malgré un courage et une résistance exemplaires, l’ordre de repli est donné. Deux gamins, Emile Montet 21 ans et Jacques Alières 22 ans disparaissent dans cette retraite, le premier était cultivateur, fils d’Alexis Montet, le second, natif de Cintegabelle travaillait comme menuisier. Le 59è R.I perd son colonel et plus du tiers de son effectif.
Elie Gibert ( Plus connu sous le sobriquet de « Pigasse », deviendra commerçant par la suite) plus chanceux, est blessé par un éclat d’obus, et fait prisonnier le 28 août, après avoir, comme tant d’autres, erré dans la forêt, complètement désemparé.
Le 14e RI lui aussi se fait arrêter au sud d’Anloy bientôt pris sous le feu de l’artillerie allemande. Après l’échec de plusieurs assauts, l’ordre de repli parvient au colonel Savatier en milieu d’après-midi.
Cette première journée de guerre s’est transformée en journée de déroute au soir de laquelle les survivants refluent en désordre comme un troupeau perdu, un véritable cauchemar pour ces garçons qui vivaient-là leur baptême du feu.
« C’est la marche vers l’arrière qui commence, triste au possible. Pendant des heures, dans cette nuit affreuse, nous marchons toujours tandis que les routes sont encombrées d’artillerie, de convois se retirant aussi, et nous arrivons le lendemain à 15h30 à Sachy. Les troupes sont exténuées. Elles viennent de parcourir plus de 70 kilomètres dans l’espace de Trente-huit heures et ont pris part à un combat qui a duré six heures. »  (2)  Pour le 14è R.I les pertes s’élèvent à 522 hommes.


Dans la nuit du 23 août, sur la place de l’église d’Herbeumont, au moment du rassemblement des débris du 11è R.I sous l’autorité du capitaine de Jausiondy, on recense 524 hommes alors que l’effectif le 5 août était de 3.180 hommes ! Le 20è R.I quand à lui a perdu son drapeau et 389 hommes manquent à l’appel dont le colonel Detrie, commandant le régiment tué au combat. Le 18è d’artillerie d’Agen déplore la perte de plus de 400 soldats, il manque 27 pièces d’artillerie sur les 36 de l’unité et les cadavres de 474 chevaux jonchent le chemin qui traverse le bois allant de Bertrix à Ochamps.
Le décompte des pertes du 18è R.A.C montre que ce régiment a subi en cette seule journée, plus de la moitié de ses pertes totales pendant toute la guerre. Le 29 août lorsque le 59è R.I se réorganise, l’effectif est réduit à 26 officiers sur 54 et 1.900 hommes sur 3.300 au départ. Le 7è R.I perd 689 hommes (tués, blessés ou disparus). Un véritable massacre !

Sur les cinq soldats villemuriens tués à Bertrix deux sont enterrés en Belgique : Jacques Alières à la Nécropole franco-allemande du Radan à Bellefontaine et Emile Montet au Cimetière militaire Franco-allemand sur la commune de Musson-Baranzy.
Concernant Claude Granier, sa plaque d’identité a été restituée par le gouvernement allemand, prouvant son décès. Les corps de Jean Terrancle et Jean Jacques, portés disparus, n’ont pas été retrouvés.
On comptabilise plus de 20.000 morts pour ce funeste 22 août !

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Champ de bataille de Bertrix. Source: Jean-Louis Grognet 22 août 1914, la bataille de Bertrix

 

Que retenir de la Bataille des Frontières ? Le bilan

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Le général De Langle de Cary

Ce bilan catastrophique résulte d’erreurs stratégiques du Grand Quartier Général. Avant les combats, le général de Langle de Cary était très inquiet sur la conduite à tenir, sur les difficultés du terrain, le manque de préparation et de renseignements.
Après la guerre, le commandant de la 4è armée reviendra sur ces épisodes tragiques, véritable réquisitoire contre Joffre et son état-major : « 29 septembre 1914 : Je jette un coup d’œil en arrière sur ce qui s’est passé depuis le 4 août. Que d’enseignements à tirer sur ces 8 semaines de guerre…Le plan d’opérations est l’œuvre entière du général Joffre et de son Etat-major. La plupart des Commandants d’Armée, moi entre autres, nous ne savions rien des intentions du Général en Chef….
De mon côté et du côté de la 3è armée, nous avons été lancés à l’offensive dans un terrain d’une difficulté inouïe : la forêt des Ardennes, véritable coupe-gorge, traversée par la Semoy qui formait barrage devant nous. L’ennemi était installé dans la forêt depuis plusieurs jours et à l’abri de ce masque il avait préparé une organisation défensive à laquelle se sont heurtés plusieurs de nos corps d’armée, le 17è notamment. Ce n’était pas un terrain d’attaque, surtout pour une armée. Aborder l’ennemi avec un pareil masque devant soi, s’était s’exposer aux plus graves mécomptes, malgré la valeur de nos troupes. Il eut fallu au moins sonder cette forêt en premier lieu; mais le commandant en chef m’avait interdit d’y envoyer autre chose que de la cavalerie. Il voulait en effet attaquer par surprise, et j’ai du m’incliner ».

gallieni lanrezac et joffre

De gauce à droite : Gallieni Lanrezac et Joffre

La bataille des frontières est perdue, c’est un échec tactique et stratégique sur l’ensemble des opérations. Le coup de force sur Mulhouse a tourné court, les armées sont refoulées en Lorraine et plus encore dans les Ardennes. Joffre prend conscience de l’ampleur de la manœuvre allemande, les faits donnant malheureusement raison à Galliéni, pour qui elle s’imposait comme évidente à ses yeux. De même le général Lanrezac, qui avait évalué très rapidement les risques du plan français, voit-il ses craintes se concrétiser et retire sa 5è armée à temps, menant Joffre à ordonner le 25 août un repli général sur la ligne Verdun, Aisne, Laon, La Fère et la Somme. Les communiqués officiels jusque là rassurants, révèlent à la population incrédule que les troupes allemandes ont pénétré dans le pays et que nos armées reculent En attendant une occasion de relancer l’offensive, des combats d’arrière-garde et des contre-attaques appuyées par l’artillerie doivent retarder l’ennemi.
Joffre donne l’ordre aux places fortes des frontières de tenir, leur résistance couvrant en principe la retraite des armées. Malgré les échecs subis aux frontières, et la profonde déception qui en résulte, les armées françaises retraitent à peu près en bon ordre.

 

bataille ardennes

Bataille des Ardennes 21-25 août 1914

Ils ont aussi combattu à Bertrix :

Liste non exhaustive des soldats ayant participé aux combats du 22 août 1914, établie à partir des registres matricules (AD Haute-Garonne)

7e régiment d’infanterie.
Joseph Gibert tué 3 semaines plus tard à Minaucourt dans la Marne, Elie Bernadou mort à Fleury devant Douaumont en 1916, Piere Emilien Gay, Jean Benoit Maury, J-Edouard Lagrange, J-Marie Frayssines, Joseph Courdié, Benoît Delmas, Pierre Aragon.
11e régiment d’infanterie.
Louis Soulié et le caporal Joseph Fieuzet de Magnanac font partie des rescapés du régiment. Ils auront tous deux un destin tragique, les premier tombera près de Verdun en 1917, le second en 1918 dans l’Aisne. René Founier, parisien travaillant à Villemur est fait prisonnier.
14e régiment d’infanterie.
Jean-Michel Cabos ( † 1916 Somme) Jean-Marie Bretx († 1915 Argonne) Gaston Schilling ( † 1915 Marne) Germain Cabos (Fait prisonnier le 28/8/1914) Gaston Terral, Germain Lacaux (blessé 1914 Marne †1918 Villemur) Pierre Cassé, Jean Albert Sicard († 1915 Marne) Joseph Marquès († 1914 Rethel, prisonnier) Pierre Calmettes, Jean Baptiste Gayraud ( † 1915 Pas de Calais) Charles Terral, Louis Jolibert († 1918 Somme) Jean Marie Coupy, Alphonse Loubet (fait prisonnier en 1918) Basile Désirat, Barthélémy Dalfié, Germain Brusson ( † 1917 Salonique) Jean Roumagnac ( † 1915 Roclincourt) Jean Mauruc.
18e Régiment d’Artillerie de Campagne
Jean-Baptiste Gardelle, Antonin Panassié,Théophile Ramel, Jean Tournié, Jean Bessières ( † 25/2/1916 Froideterre Verdun) Jean-Charles Fonvieille.
59e régiment d’infanterie.
Francois Serra, Jean-François Rougé, Albert Gayral († 1918 Aisne) Clément-Pierre Gay († 1914 Marne) Pierre Marty († 1916 Hop. Moulins) Maximin Roux ( † 1916 Pas-de-Calais)
83e régiment d’infanterie.
Jean Alphonse Blanc
88e régiment d’infanterie.
Georges Malpel, Germain Jean, Lucien Frayssines, André Fourastié († 1914 Marne)

 

(1) 1914-1918. Nos vingt ans. La 33è D.I dans la Grande Guerre. Préface du Colonel Henri Sergent
(2) Historique du 14e régiment d’infanterie.Imprimerie et librairie Edouard Privat. Toulouse 1920.
(3) Mémoire 82 Quercy et Gascogne pendant la Grande Guerre.
(4) Journal des Marches et Opérations du 59è RI 2août-21 décembre 191426 N 650/1
(5) Général Fernand de Langle de Cary Souvenirs de commandement 1914-1918, Paris, Payot 1935.
(6) L’armée française de l’été 1914 .Henry Ortholan, Jean-Pierre Verney. Bernard Giovanangeli Editeur : Ministère de la Défense.
Les villemuriens dans la Grande Guerre, Jean-Claude François AVH 2014.
Mourir à Bertrix, Laurent Ségalant. Privat 2014.

JCF/AVH 2014-2017

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